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Dimanche 4 septembre 2016
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Pour sa 17ème édition, la Prise de la Bastille était placée sous le signe de la nostalgie pour honorer la mémoire des fondateurs du restaurant le Per'Gras qui fêtait cette année son 120ème anniversaire.
Sur le plan sportif, le cru 2016 a tenu toutes ses promesses avec 117 concurrents au départ de la première manche, auxquels se sont ajoutés une quinzaine de participants en vélo à assistance électrique (évidement hors classement).
Sous un beau et chaud soleil, tout le monde attendait de savoir si Mikael Gallego, vainqueur de 5 précédentes éditions (dont les 4 dernières) allait tenir son rang et signer un nouveau succès.
Malade en début de saison et blessé à l'entraînement cinq jours avant l'épreuve lors d'un accident de la route, il n'aurait pas paru anormal de le voir un peu moins performant qu'en 2015.
Mais le spécialiste des grimpées sèches a vite fait taire les rumeurs en établissant, dès la première manche, un nouveau record amateur de l'épreuve avec le temps stratosphérique de 7'34, soit 8 secondes de mieux que son précédent temps de référence réalisé en 2013. Dès lors, il apparaissait difficile pour ses adversaires (Tao Quéméré, deuxième, et Christophe Tête, troisième) de pouvoir rivaliser.
Mikael Gallego a signé un nouveau record
D'une manière générale, il fallait signer des chronos remarquables pour espérer monter sur un podium, quelque soit la catégorie. Chez les plus de 40 ans, il fallait flirter avec les 9'00 par manche réalisés par Claude Costechareyre pour l'emporter. Chez les plus de 50 ans, Michel Quere impressionne avec des temps de 9'18 le matin et 9'09 l'après-midi (15ème au scratch). Et même à 60 ans passés, la gagne se fait en moins de 10'30 (un grand bravo à Michel Lerat).
Michel Quere, impressionnant vainqueur chez les 50/59 ans
Moins de 10'30, c'est aussi le défi que s'était lancé Laure-Anne Ferrent, déjà détentrice du record féminin de l'épreuve en 10'18 (l'an passé). Il ne lui manquera pas grand chose pour y parvenir lors de la deuxième manche bouclée en 10'20. Elle s'impose avec un bon matelas d'avance sur ses deux seules concurrentes du jour.
Laure-Anne Ferrent s'impose avec brio
Et l'on oublie pas non plus toutes celles et ceux qui se sont battus contre eux-même, battus contre la pente, battus pour simplement atteindre le sommet ou pour la beauté du geste. Que ce soit en 7'34 ou en 24', tous méritent nos plus vives félicitations.
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Merci une fois de plus pour votre participation. Nous espérons vous revoir sur notre prochaine organisation, le samedi 1er octobre, autour du lac de Paladru pour le 18ème tour du lac contre-la-montre. Une épreuve qui fera cette fois la part belle aux rouleurs.
L'article du Dauphiné Libéré
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