La Prise de la Bastille 2011

C'est le dimanche 4 septembre qu'a eu lieu cette année notre fameuse "Prise de la Bastille".

Le principe : une grimpée chronométrée, au départ de la Tronche (à proximité de la mairie) et à l'arrivée à la Bastille avec, entre les deux, 2 km d'ascension, 6 lacets, 320 mètres de dénivelé avec une moyenne à 17% et des passages à 25%.

Et pour cette 13ème édition de la Prise de la Bastille, les cieux n’ont pas été aussi clément que d’habitude : un plafond nuageux gris et bas dès le lever du jour et même un peu de pluie en fin de matinée, voilà qui a quelque peu compliqué un peu la tâche des organisateurs comme des coureurs.
Si quelques uns ont finalement renoncé au dernier moment à se présenter sur la ligne de départ, ils ont tout de même été 87 à braver les conditions météo et oser se lancer dans les redoutables 2 km d’ascension.

Dans la première manche, Jean-Guillaume Béatrix (du Team Vercors) crée la sensation en signant un chrono de 8’08, soit le deuxième meilleur temps jamais réalisé sur cette épreuve, à seulement 4 secondes du record détenu depuis 1999 par Eddy Van Hasselt.
Derrière, Jérôme Giraud (du VC Villard Bonnot), très en vue cette saison dans les pelotons Ufolep, et Mickael Gallego (du VC Pontois), vainqueur de l’épreuve en 2008, complètent le podium.
Céline Schuller (de Chambéry Cyclisme Compétition) prend la première place chez les féminines en 11’09’’.
Dans les rangs de TVS, Yann Garavel prend la 26ème place en 10’30, devant Franck Chevignon en 11’02’’ et Eddy Fourna en 11’38’’.

Dans la 2ème manche, la hiérarchie n’est pas bousculée et on retrouve le même podium que lors de la première manche. 1er Béatrix, 2ème Giraud et 3ème Gallego.
Céline Schuller l’emporte chez les féminines et améliore même son chrono d’une quinzaine de secondes.
Au sein de TVS, Yann Garavel et Franck Chevignon améliorent eux aussi leur chrono du matin. Fred Noubel prend la 3ème place du club.

Comme chaque année, une mention spéciale à Laurent Gras qui, en plus de l’énergie dépensée pour organiser l’épreuve et sustenter ses convives, est allé puiser dans ses ressources pour gravir, lui aussi, la terrible pente menant au pied de son restaurant (et sans son vélo à assistance électrique !), salué, comme tous les ans, par un concert de casseroles sur la ligne d’arrivée. Le Per’ Gras aurait été fier de son petit-fils. Chapeau !

Enfin un bravo à toutes celles et ceux qui, dans un temps canon ou avec un résultat plus modeste, auront encore une fois vaincu les terribles pourcentages de cette prise de la Bastille. Et il suffit de regarder la souffrance sur les visages pour comprendre qu'atteindre le sommet, que ce soit en 8 minutes ou en 1/2 heure, c’est toujours une victoire !

Retrouvez ici les résultats complets

Retrouvez ici les photos de la course et des a côtés

L'article du Dauphiné Libéré